En soutien de la justice restaurative
Améliorer le droit des victimes, lutter contre la récidive des acteurs de crimes, telles sont les principales raisons d’être d’AVHONOR.
AVHONOR est une association d’Avocats Honoraires créée en 2015. Elle est l’une des résultantes de la loi du 15 août 2014 qui a institué la notion de justice restaurative. C’est-à-dire, une justice qui sous la conduite d’un avocat honoraire, indépendant et bénévole, permet à l’auteur d’un crime et à sa victime de se rencontrer pour ensemble chercher à définir les modalités de réparations.
Les avocats honoraires qui souhaitent contribuer à cette justice restaurative doivent impérativement suivre une formation centrée sur les techniques de médiation. La Fondation Après-Tout soutient AVHONOR au travers du règlement de ces formations.
Quand l’association AVHONOR s’est créée, en 2015, l’obligation de passage par une formation spécifique à la médiation de la justice restaurative des Tiers Indépendants, est apparue comme une pierre d’achoppement. Le Président d’AVHONOR souligne : « Il fallait à la fois trouver un organisme de formation agréé et le financement. En rencontrant la Fondation Après-Tout, nous avons trouvé non seulement l’argent nécessaire mais aussi des personnes très attentives aux principes mêmes de la justice restaurative ».
Le caractère innovant de la justice restaurative a aussi contribué à la sélection du dossier AVHONOR. C’est [aussi] en cherchant, et en trouvant, des chemins nouveaux que l’aide aux personnes en situation de vulnérabilité sera encore plus efficace
— Le Comité de Sélection
Dès les premières rencontres, la Fondation Après-Tout, a compris qu’elle avait, avec AVHONOR, des objectifs communs. AVHONOR s’est fixée la mission d’aider à la fois les victimes de crimes et leurs auteurs, des personnes qui sont également situation de grande vulnérabilité. Et, la Fondation Après-Tout a, dans sa vocation, mission d’accompagner d’anciens professionnels du monde du Judiciaire.
En matière de justice restaurative le bilan de la première année du Tribunal de Grande Instance du Rhône, est plutôt bon. Douze dossiers ont été instruits, quatre ont permis des rencontres entre auteur et victime, et deux ont donné lieu à des accords.
Les perspectives sont très encourageantes, une vingtaine de dossiers devraient être traités. Et, récemment, trois autres affaires, émanant directement d’avocats ont été dirigées sur AVHONOR et l’une d’entre elles est en train de se traiter en transaction.
La formation d’autres médiateurs se poursuit, mais la Fondation Après-Tout, fidèle à ses principes de fonctionnement, sera très attentive à ne plus être seule à soutenir AVHONOR.